Impact d’une installation de chaufferie sur la qualité de l’air – En’RnoV

Rappel du contexte

Le projet de construction d’une chaufferie gaz dans le cadre du projet de Réseau de chaleur urbain Rennes nord Vilaine En’RnoV, a suscité des interrogations sur les futurs rejets de polluants dans l’atmosphère.

Dans ce contexte, Air Breizh a réalisé plusieurs études à savoir :

  • Une comparaison des futures émissions estimées de la chaufferie avec les émissions issues de son Inventaire Spatialisé des Émissions Atmosphériques.
  • Une campagne mesure de la qualité de l’air avant la mise en service de l’installation (état initial).
  • Une étude de dispersion des rejets de la chaufferie grâce à la modélisation, basée sur deux scénarios :
    • un fonctionnement standard,
    • un fonctionnement plus important dans le cadre de la prise en charge de l’arrêt de production de l’UVE de Rennes.

Résultats

L’étude de dispersion des rejets

La comparaison effectuée montre que les émissions prévues ne représenteront qu’une très faible part des émissions locales avec moins de 0,5% des émissions annuelles d’oxydes d’azote (NOX) ou de monoxyde de carbone (CO) de l’agglomération de Rennes Métropole ou de la ville de Rennes.

De même, la comparaison avec le secteur Industriel montre que même dans le cas d’un fonctionnement plus important, la contribution de la chaufferie à ce secteur d’activité restera faible (moins de 2% pour les NOX et moins de 5% pour le CO).

L’étude de la dispersion conclut que pour les deux scénarios étudiés, les concentrations autour de la chaufferie resteront faibles au regard des concentrations observées en situation de fond urbain à Rennes. Ainsi, les rejets de chaufferie ne devraient pas dégrader l’indice de la qualité de l’air de la métropole rennaise.

La campagne de mesure de l’état initial de la qualité de l’air

La répartition spatiale des concentrations en NO2 montre un impact du trafic routier et du chauffage dans le secteur d’étude. L’évolution temporelle des concentrations, quant à elle, montre des niveaux de concentration en NO2 très similaires à ceux enregistrés par la station de fond urbaine Saint-Yves avec des profils journaliers également très similaires.

Cette campagne a été réalisée sur une période d’un mois en février 2021 et devra être reconduite à la même période une fois que la chaufferie sera opérationnelle afin de déterminer l’impact des émissions de l’installation sur la qualité de l’air dans ce secteur.

Pour en savoir plus, consultez les rapports d’étude en téléchargement ci-contre.