Bilan 2020 de la caractérisation chimique des particules à Rennes

Particulate Matter (PM) concept image against a green wild grass on sky background.

Fiche pratique

Thématique : Études

Documents : 2

Publié le : 25 mars 2022

Pourquoi ces mesures?

Les particules atmosphériques (PM : Particulate Matter) ont un fort impact sanitaire et environnemental.

La pollution particulaire via l’exposition de la population aux particules fines (PM2,5) est responsable d’environ 40 000 décès prématurés par an en France. Le suivi réglementaire est basé sur la mesure de la concentration massique des particules (µg/m3) (Art R221-1 Code de l’Environnement). Cette surveillance est assurée en Bretagne grâce aux 10 stations de mesures réparties sur l’ensemble de la région.

La toxicité des particules est dépendante de la taille mais aussi de leur composition particulièrement complexe de par la multitude des sources d’émissions et des mécanismes de transformation physico-chimique.

Afin d’acquérir une meilleure connaissance sur l’origine des  particules fines, lors des épisodes de pollution aux PM10 mais aussi en dehors des périodes de dépassement de seuil; des mesures de composition chimique des PM sont réalisées à Rennes au niveau de la station urbaine de fond Pays-Bas.

Résultats

  • Le carbone suie est principalement issu de la combustion d’hydrocarbures (trafic routier).
  • En 2020, la moyenne du carbone suie mesurée à la station rennaise de fond urbain est légèrement inférieure à celle de 2019 en raison des conditions météorologiques et de l’impact des mesures de confinement et de restrictions en lien avec la crise sanitaire.
  • La station Pays-Bas fait partie des sites de fond urbain en France présentant les plus faibles concentrations annuelles moyennes en BC.
  • La composition des particules présente une variabilité saisonnière. La matière organique est le composé dominant avec des concentrations plus fortes en période froide (utilisation du chauffage résidentiel : combustion de bois). En fin d’hiver, début de printemps, les particules inorganiques secondaires (nitrate d’ammonium et sulfate d’ammonium) jouent un rôle important.
  • Lors d’un épisode de pollution, les contributions des espèces mesurées peuvent être différentes de la situation moyenne annuelle ( sources d’émissions locales ponctuelles, imports de masses d’air chargées en provenance d’autre régions).

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet  et la synthèse associée en téléchargement ci-contre.