Saint-Malo : résultats des mesures et de la composition des particules fines PM10

Saint Malo Rocabey

Synthèse des mesures PM10 de juillet 2018 à septembre 2019

Pourquoi cette étude ?

En juin 2018, une nouvelle station de surveillance de la qualité de l’air a été installée à Saint-Malo. Il s’agit de la station ‘Rocabey’, située dans le quartier du même nom, dont l’objectif est de surveiller les niveaux de fond urbain de l’agglomération. Elle fait partie intégrante du dispositif de surveillance régionale géré par notre association.

Durant sa première année de fonctionnement, des concentrations en particules fines PM10 ponctuellement plus élevées ont été observées par rapport aux autres stations bretonnes.

Pour cette raison, Air Breizh a souhaité étudier en détail ces mesures PM10 de juin 2018 à septembre 2019 et réaliser des prélèvements complémentaires sur la composition chimique des particules durant l’hiver 2018/2019.

Résultats

  • Les niveaux moyens annuels en particules PM10 à Saint-Malo :

L’analyse de cette première année de mesures à Rocabey a permis de confirmer que les concentrations en PM10 relevées sur l’agglomération malouine étaient supérieures à celles des autres agglomérations bretonnes.

Les seuils réglementaires définis sur une période d’un an ont été respectés sur l’année glissante de juillet 2018 à juin 2019. En revanche, la moyenne annuelle recommandée par l’OMS a été atteinte.

L’analyse de la composition chimique des particules durant l’hiver 2018/2019 a permis d’identifier deux influences majoritaires sur les niveaux de fond en particules, qui dépendent des conditions météorologiques.

  • Les origines des pics PM10 mesurés sur la station Saint-Malo Rocabey :

Bien que n’ayant pas fait l’objet d’un dépassement du seuil réglementaire, certains jours ont été jugés atypiques au vu des concentrations mesurées en PM10 (notamment par la présence d’un pic non mesuré sur d’autres stations bretonnes). Les 42 jours concernés durant cette première année de mesures, ont fait l’objet d’une analyse détaillée pour déterminer l’origine majoritaire des particules mesurées.

La majorité de ces journées est liée à des influences régionales qui sont toutefois plus marquées à Saint-Malo comparativement aux autres agglomérations bretonnes. Différentes explications ont été avancées dans le rapport.

Les journées atypiques restantes s’expliquent par des influences locales dont la plupart sont liées à des activités anthropiques. Des similitudes ont été observées pour certaines d’entre elles pouvant aider à l’identification des sources d’émissions.

Retrouvez les résultats détaillés de cette étude via le rapport et la synthèse associée, en téléchargement ci-contre !