Bilan de la qualité de l’air extérieur en France pour 2019

Capture Bilan 2019 FR

Fiche pratique

Thématique : Information

Documents : 1

Publié le : 18 sept. 2020

Quelle qualité de l’air en France pour 2019 ?

Comme chaque année, le MTE (Ministère de la Transition Ecologique), à l’occasion de cette 6 ème JNQA publie le bilan annuel de la Qualité de l’air en France (en téléchargement ci-contre).

Découvrez les principaux résultats ! 

La qualité de l’air s’est globalement améliorée sur la période 2000-2019

La baisse des émissions amorcée il y a plusieurs années, suite à la mise en place de différentes stratégies et plans d’action, a permis une amélioration globale de la qualité de l’air. Les concentrations moyennes annuelles de polluants diminuent et les dépassements des seuils réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé à long terme affectent moins de zones.

La qualité de l’air fluctue également du fait des conditions météorologiques qui peuvent être favorables à la dispersion atmosphérique ou, à l’inverse, engendrer l’accumulation de polluants dans l’air, notamment lors d’épisodes de pollution.

En 2019, le nombre d’agglomérations concernées par des dépassements des seuils réglementaires fixés pour le NO2 et les PM10, pour la protection de la santé à long terme, est au plus bas depuis 2000

En 2019, cinq polluants sur les douze réglementés à l’échelle européenne présentent des dépassements des seuils réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine à long terme. Même s’ils sont moins nombreux que par le passé, les dépassements observés pour les PM10, le NO2 et l’O3 sont récurrents et concernent, en 2019, respectivement 2, 9 et 49 agglomérations. Par ailleurs, l’année 2019 est marquée par deux épisodes de pollution à l’ozone d’ampleur nationale. Des épisodes de pollution aux particules sont également observés en métropole et outre-mer.

Source : ministère de la Transition écologique

Le bilan de la qualité de l’air extérieur en France en 2019 est réalisé par les services du ministère de la Transition écologique, à partir des données issues du dispositif national de surveillance mis en œuvre au niveau régional par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air et centralisées dans la base de données nationale Géod’Air, gérée par le Laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air (LCSQA). Ces données sont également transmises à l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).

Il répond à l’obligation faite à l’État de publier chaque année un rapport portant sur la qualité de l’air en France, son évolution possible et ses effets sur la santé et l’environnement.