Seules les usines rejettent des polluants ?

Posée le 07/03/2018 Polluants

Seules les usines rejettent des polluants ?

Évidemment non, les sources pollution sont nombreuses et diverses : trafic routier, industrie, résidentiel (chauffage) et agriculture sont les plus importantes.

En Bretagne, les particules en suspension “PM10” sont principalement émises par :

  • Le secteur agricole est le principale émetteur de PM10 en Bretagne.
  • Le secteur résidentiel & tertiaire qui représente le 2ème contributeur des émissions particulaires. Plus de 90% de ces émissions correspondent aux rejets du chauffage au bois individuel, ce secteur représente un levier puissant d’amélioration de la qualité de l’air.
  • Les transports émettent environ XX des émissions de PM10.
  • Les émissions diffuses industrielles (chantier/BTP, carrière, seconde transformation du bois) participent également aux émissions de PM10.

Les oxydes d’azote “NOx” sont très majoritairement émis par les transports (54 % des rejets). Le transport routier de marchandises est à l’origine de plus de la moitié des rejets d’oxydes d’azote du secteur des transports. La réduction des émissions de NOX par les transports routiers constitue donc le principal et presque unique levier de réduction des concentrations de NO2.

Il n’existe pas d’émetteur direct d’ozoneO3. Ce polluant se forme par une réaction chimique initiée par les rayons UV du soleil, à partir de polluants dits « précurseurs », les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM). Ces précurseurs proviennent principalement du trafic routier (NOx), de certains procédés et stockages industriels, ainsi que de l’usage de solvants.
C’est l’équilibre entre les émissions d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils qui détermine les teneurs d’ozone dans l’air. Seules des actions combinées de réduction des émissions de précurseurs peuvent donc permettre de diminuer les niveaux d’ozone dans l’atmosphère. En outre, compte tenu du caractère régional de ce polluant, les actions doivent porter sur de vastes territoires pour avoir un effet réel. Elles doivent donc être organisées de préférence aux échelles nationale et européenne.

Le dioxyde de soufre “SO2 et les éléments traces métalliques (arsenic, cadmium, nickel, plomb, mercure) ont pour sources principales les activités industrielles. On en mesure d’ailleurs très peu en Bretagne. Pour les particules fines, le benzène, le monoxyde de carbone et les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le secteur résidentiel, via le chauffage au bois individuel notamment, est responsable de la majorité des émissions.