Bonjour,
Me souvenant d'avoir croisé l'un d'entre vous aux réunions de GéoBretagne, je me permets de vous poser la question suivante.
J'ai entendu récemment parler de la mesure de la contamination par le SRAS-COV-2 par l'analyse des eaux usées dans une station de traitement de la région parisienne, du fait de l'excrétion de virus dans les matières fécales, et/ou de son ramassage dans les eaux de lavage. Ca c'est un bout de la chaîne.
Mais je n'ai pas entendu parler de la détection de ce même virus dans les stations de mesure des particules fines atmosphériques comme celles que vous gérez sans doute.
Dans l'énorme (et coûteuse) incertitude où nous sommes sur les modalités effectives de transport du virus (aérosols or not aérosols ? suspension dans le mouvement brownien ou pas ?) et des voies de la contamination (pourquoi 38% d'élèves contaminés au lycée de Crépy-en-Valois, 43% des profs, 59% des agents non profs, et seulement 11% des parents d'élèves et 10% des frères et soeurs ?) cf
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.18.20071134v1.full.pdf
ne serait-il pas utile de regarder dans les particules que vous filtrez ce qu'on peut y mesurer ?
Dans le même ordre d'idée, une des moyens de mesure de cartographier les effets de la catastrophe de Fukushima sur le reste du pays avait été de collecter des sacs d'aspirateurs domestiques dans tout le pays et de les passer au détecteur de particules radioactives... Par exemple :
https://fukushima-diary.com/tag/vacuum-cleaner/
Si vous le faites déjà, pourriez-vous m'indiquer où on peut en lire le compte-rendu ?
Cordialement,
Alain FELER
